Manifeste

Nous, défenseurs de la vraie parité, constatons que la parité entre les sexes est un sujet d'actualité malheureusement traité de façon biaisée car unilatérale : il est d'usage de considérer que les victimes des disparités sont les femmes, et que les bénéficiaires en sont les hommes.

Nous, défenseurs de la vraie parité, contestons cette manière de présenter l'information et d'en débattre, qui s'inscrit dans un schéma binaire simpliste : la culpabilisation des hommes et son indispensable compagne la victimisation des femmes.

Nous, défenseurs de la vraie parité, militons pour un rééquilibrage juste entre les droits des hommes et ceux des femmes.

Nous, défenseurs de la vraie parité, demandons que tout soit mis sur la table, et que tous les sujets puissent être traités sans préjugés.

Nous, défenseurs de la vraie parité, demandons la fin des tabous en matière de débat sur l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment la vision unilatérale de l'homme dominant la femme soumise, et le deux poids, deux mesures qui en découle.

Nous, défenseurs de la vraie parité, demandons aux autorités et à ses responsables, élus par le peuple, et tenus de le représenter sans distinction de sexe :
  • La création d'un ministère du droit des hommes ;
  • L'instauration de l'égalité dans le monde du travail, notamment l'instauration de quotas dans les professions "réservées" de fait aux hommes, ou considérées arbitrairement comme masculines ;
  • La fin de la discrimination contre les hommes en matière familiale, la parité des congés maternité et paternité, l'égalité de traitement dans les divorces, l'instauration de quotas dans les gardes d'enfants et les pensions alimentaires, l'abolition des prestations compensatoires, la levée des traitements de faveur envers les femmes ne payant pas leur pension alimentaire ;
  • La création de lois punissant la discrimination envers les hommes, équivalentes à celles existant contre la discrimination envers les femmes ;
  • La création de lois contre le harcèlement séductionnel, équivalentes à celles existant sur le harcèlement sexuel, qui s'applique à ce jour exclusivement aux hommes, et au mépris total de l'égalité des genres face à la loi ;
  • L'instauration de l'égalité dans la sphère privée, notamment le respect du choix des hommes ne voulant pas se marier ou avoir d'enfants ;
  • L'ajout au dictionnaire de :
    • Masculisme : ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir les droits des hommes et leurs intérêts dans la société civile ; "mouvement masculiste", "association masculiste" ;
    • Gynocrate : qui justifie la domination des femmes sur les hommes ; "c'est une gynocrate, elle pense que c'est normal que les hommes restent des pourvoyeurs" ;
    • Misophalle : qui déteste les hommes ; "cette femme est misophalle, elle pense que les travaux sales, pénibles ou dangereux doivent être réservés aux hommes" ;
    • Hembrisme : idéologie prônant la suprématie de la femme sur l'homme ; de l'espagnol hembra (femelle), qui est le symétrique de l'espagnol macho (mâle) ;
    • Féchisme : équivalent féminin du machisme, synonyme de hembrisme (voir plus haut) ;
    • Harcèlement séductionnel : le fait de harceler autrui en exerçant une influence basée sur la séduction, dans le but d'obtenir des faveurs matérielles ou immatérielles.
  • La révision du dictionnaire pour des mots sexistes,  soit par leur définition, soit par leur défaut d'équivalent féminin :
    • Gendre : son étymologie, du latin generum, de la famille de gignere (« engendrer ») restreignant le rôle du gendre à un fécondateur ;
    • Homme de main : qui exécute les besognes criminelles pour autrui ;
    • Homme de paille : qu’on fait intervenir dans une affaire où il n’a pas d’intérêt personnel et où il agit non pour lui, mais pour le compte d’un autre ;
    • Homme de peu : homme de basse condition, sans richesse, qui vit dans la pauvreté.

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