samedi 10 novembre 2012

Y'a pas mort d'homme... si, justement !

Les lecteurs souhaitant un exemple de remise en cause des idées reçues peut se référer à cet article sur les hommes morts sous les coups de leur compagne. Ces lecteurs sont invités à se poser maintenant la question : pourquoi les médias restent-ils - dans leur ensemble - muets sur ce sujet ? La mort d'un homme est-elle plus acceptable, ou moins grave, que la mort d'une femme ? Ou bien, y-a-t-il un seuil, un nombre de morts minimal, pour qu'on commence à traiter le sujet ?

Et il ne s'agit là que des cas les plus dramatiques. Il faut en effet réfléchir aux violences psychologiques dont beaucoup d'hommes souffrent dans leur couple, aux inégalités criantes dans la famille quant aux divorces, pensions alimentaires, prestations compensatoires, diabolisation du père par la mère ayant la garde des enfants...

Beaucoup de situations où les hommes sont désemparés, et auxquelles la loi et le système judiciaire semblent avoir bien peu de réponses. Quelles chances de soutien moral ou de recours judiciaire pourrait avoir un homme allant au commissariat pour se plaindre de violences psychologiques ou physiques infligées par sa compagne ?